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Meilleur état possible et grand respect ( Octobre 2008 ) retour


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Soixante-deux grammes d'argent 925/1000

Est artisan, celui qui désire avec la plus grande indépendance possible se mettre avec Respect et Amour jusqu’à la fin de ses jours, au service de ses contemporains par une production de la plus haute qualité possible.

Dans chacune de ses créations, il mettra la totalité de son expérience, sa plus juste philosophie élaborée depuis son enfance, ses efforts physiques en atelier et son besoin de dire et de partager cette dose d’amour nécessaire à la vie.

L’œuvre d’un artisan est le cadeau qu’il nous fait d’une partie de sa vie. La valeur monétaire ne servant que de moyen d’échange pour vivre bien et poursuivre ses réflexions sans relâche, produire encore et mieux en pensant aux prochaines personnes qui croiseront sa vie trop courte.

En accord avec sa nature propre, l’artisan recherche jour et nuit à mettre au monde de la beauté, uniquement de la beauté utile, utile pour aider à vivre.

J’ai décidé avec ce site internet de rendre public tous les aspects de mon travail d’artisan, par contre si mes écrits étaient utilisés pour fin d’enseignement, je demande d’en nommer très clairement l’auteur. Il me fera aussi grand plaisir de répondre à toutes questions permettant de préciser un peu plus mes propos pour faire encore mieux comprendre les aspects et nuances de ces techniques.

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Quarante-et-un grammes d'or 750/1000

Il n’y a pas de hasard dans la création. Le contraire serait nier la capacité de penser du créateur.

Comme pour la création du monde, il y a dans le cerveau de l’artisan des matières et des mouvements toujours présents qui par le croquis et le dessin deviendront sur papier une première ébauche, celle qui permettra de décider d’une direction et d’un projet plus précis.

Par sa connaissance des matières premières, des techniques éprouvées et de bonnes méthodes, l’artisan fera dans un ordre qu’il sait le bon, tous les gestes de construction pour mener à terme son projet, qui se précisera à chaque étape, tout comme s’est avant précisé le croquis devenu dessin.

Une fois les matières d’œuvre choisies, par son expérience, il aura à déterminer les cotes de chacune des plaques et des fils entrant dans la construction du bijou.

Avant de continuer ce sujet, je tiens à préciser le sens des métiers de bijoutier et de joaillier.

Le bijoutier produit des objets de parure mettant en valeur l’argent, l’or, le platine et plus rarement le palladium.

Le choix de ces métaux ne s'est pas fait au hasard, ils sont rares et beaux, brillants, malléables, durables, tenaces, inoxydables et peuvent traverser les siècles mieux que nous. J'imagine l'émotion des archéologues qui après avoir fouillés les maisons de Pompéi ont retrouvés intact des bijoux en or serti de pierres de couleur, qui instantément les mirent plus fortement encore en communion avec cette civilisation disparue.

Le joaillier, avec les mêmes métaux, produit des objets de parure mettant en valeur les perles, les pierres fines et les pierres précieuses. Les pierres sont donc la raison d'être de la joaillerie, une sorte de mise en scène des ces vedettes colorées du règne minéral.

Pour imager, on peut dire que les pierres sont à la joaillerie ce qu’est le cacao à la chocolaterie.

Pas de cacao, pas de chocolaterie.

Pas de pierres, pas de joaillerie non plus.

Toute autre forme de parures, de quelques matières que ce soit, anciennes ou contemporaines, seront de la bijouterie…..ou de la confiserie.

Les deux métiers sont tout aussi créatifs l’un que l’autre, et le deuxième n’est en rien le superlatif du premier. Il n’est qu’à voir les milliers de chefs d’œuvres d'or et d'argent que nous ont transmis les milliers d’artisans des anciennes civilisations pour s’en convaincre.

Je reviens à mes moutons précieux, l’argent, l’or, le platine et le palladium. Ils ont chacun des caractéristiques rares et particulières, de couleur, de densité, de points de fusion, de malléabilité, de ductilité, de ténacité et de dureté.

Pour exploiter au mieux ces caractéristiques et leurs garder le plus bel aspect de brillance et de solidité possible, la bijouterie-joaillerie traditionnelle a principalement adoptée les titres suivant :

Pour l’argent ce sera le 925/1000, un alliage de 92,5 % d’argent pur avec un ajout de 7,5 % de cuivre pur qui le rendra plus résistant, pour l’or jaune ce sera le 750/1000 ( 18K ), un alliage de 75 % d’or pur, de 12,5 % d’argent pur et de 12,5% de cuivre pur, les autres couleurs, rose et rouge, étant produites avec des pourcentage variables d’argent pur et de cuivre pur, toujours pour un même pourcentage de 75% d’or pur. Pour le platine et de même que pour le palladium, le titre sera de 950/1000 et contiendront chacun 5 % d’iridium, métal fondant à des températures très élevés.

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Trente-deux grammes de platine 950/1000

Tout commence donc par la fonte d’une certaine quantité de métal précieux dans une lingotière, de largeur et d’épaisseur variables choisis en fonction de la largeur et de la longueur ou de la quantité de pièces à produire.

Un chalumeau propane et oxygène permettra d’obtenir des températures suffisantes pour fondre des masses de quelques centaines de grammes d’argent ou d’or et de quelques dizaines de grammes pour des lingots de platine ou de palladium.

La production d’un lingot d’or, la plus rapide et la plus facile, ne prendra parfois que quelques minutes. Un important lingot d’argent, plus gourmant en énergie demandera près d’un quart d’heure. Quant à un lingot de platine qui sera façonné par le chalumeau, sur et dans un creuset résistant à plus de 2500 degrés centigrade, il faudra parfois largement plus d’une heure pour arriver à une masse de la forme recherchée.

C’est ici que commence la très grande différence, j’insiste, une très grande différence de solidité et de précision, entre les bijoux produits par moulage et les bijoux produits entièrement à la main sans aucun moulage, qui eux seront produit à partir de lingots passés dans le laminoir entre ses deux rouleaux d’acier tournants en sens inverse, pour produire des plaques de métaux précieux d’épaisseurs variables, parfaitement régulières et de la plus grande solidité qui soit possible.

C’est cet effort mécanique, reçu lors du laminage qui change tout et qui donne au métal une plus grande force que s’il était seulement versé sans effort dans quelques formes que ce soient.

Pas de laminage, pas de bijouterie-joaillerie faite entièrement à la main.

Les fils ronds, les fils carrés, les fils demi-joncs et autres formes ainsi que les tubes seront eux aussi produits avec des efforts mécaniques en les tirant pour les faire passer de force dans des filières en acier, sortes de plaques percées de trous évasées à leurs entrées de plus en plus petits.

Il est intéressant de noter qu’avant l’invention du laminage, c’était le martelage qui permettait d’obtenir avec forces et patience des plaques d’épaisseurs presque régulières.

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Laminoir français, Dujardin Paris 48 R. Francs Bourgeois

AVANT LA MISE EN FORME

Comme dans tout métier, la production d’un bijou doit se faire dans un temps le plus court possible mais aussi avec économie, en utilisant des masses de départ minimum non seulement à cause du prix élevé des métaux précieux, mais aussi par respect envers les efforts des mineurs et des raffineurs, c'est pour cette raison que je ramasse toujours au sol la plus petite pièce de monnaie.

Il a fallu des siècles d'efforts et la maîtrise de la technologie des métaux pour arriver à fabriquer la moindre petite pièce de monnaie, elle représente donc à la fois et doublement, le labeur nécessaire pour la produire et un salaire par sa valeur faciale. C'est pour cela qu'elle portera chance à celui qui fera l'effort de se pencher avec respect pour la ramasser.

L’artisan bijoutier devra donc choisir la bonne méthode de production, une suite de techniques qui le mènera d’étape en étape, avec le moins de pertes possibles de matière première vers son objectif final.

Ses gestes seront sûrs, fermes et rapides, son esprit concentré à la fois sur la technique en cours et sur celle à venir, comme en tournant les pages d'un cahier de musique, le concert sera agréable et harmonieux.

Une solide formation traditionnelle de base en école ou en compagnie d’un maître, des stages en entreprises et une expérience qui s’accumulera à force de ténacité, donneront à l'artisan une aisance et compétence certaines dans toutes les étapes de productions.

En bijouterie-joaillerie, il n’y a que trois raisons principales pour se servir de la chaleur du chalumeau, la première est de fondre le métal dans la lingotière pour produire un lingot, la deuxième est le recuit du métal, en chauffant à rouge de manière régulière toute la pièce, opération extrêmement importante et fréquente en cours de travail , en chauffant à rouge ce qui permettra d’enlever toutes les tensions mécaniques accumulées par la dernière technique utilisée, la troisième raison est la chaleur nécessaire pour faire fondre la soudure qui unira deux parties chauffées toutes deux à des températures identiques, autrement la soudure choisirait de se répandre sur la pièce la plus chaude et la soudure serait à refaire.

Toutes les autres opérations et techniques se feront à froid à la cheville du bijoutier, que ce soit, mesurer, tracer, scier, limer, fraiser, émeriser, graver, sertir, polir, et surtout ne jamais oublier de prendre en note toutes les côtes mesurables, les dimensions des pierres, les poids des métaux et le temps de travail nécessaire pour se monter un catalogue général qui, avec les années sera le document le plus précieux en atelier.

Il servira d'aide mémoire et souvent de point d’appui lors de la production d’une nouvelle création pour ainsi gagner beaucoup de temps dans les décisions techniques et toujours augmenter la qualité de son travail , car il y a un lien réel entre un catalogue bien tenu et une production de haute qualité qui révèle et témoigne de l’esprit de création de l’artisan bijoutier.

Les artisans se sont fait '' ISO '' eux-mêmes et depuis des lustres. J’ai d’ailleurs la conviction que l’artisan a en lui toutes les réponses aux milles et un problèmes apportés par le capitalisme excessif contemporain, mais prend-on dans les médias le temps de l’écouter ? Et non… Je vais être méchant, une plogue….une chanson…et la roue médiatique tourne le plus souvent ainsi.


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Fillière ronde et fil d'argent de 20,5/10 mm

PRÉPARATION DE LA MATIÈRE D'OEUVRE

LINGOT

Une fois le lingot refroidi, il est toujours sage de l’examiner attentivement sur toute sa surface pour bien le connaître et savoir s’il vaut la peine de passer à l’étape du laminage.

Travaillant souvent avec une quantité minimal de métal précieux, la largeur du lingot tiendra compte de la plus grande largeur de la pièce à produire.

En général pour des questions d’efficacité, on commence par la plus grande pièce composant le bijou, car souvent on se servira des chutes du premier lingot, soit pour laminer encore plus mince ou pour refaire un plus petit lingot pour les autres pièces moins grandes entrant dans la fabrication du bijou.

Pour faire certaines bagues massives, comme des chevalières ou des bagues diamants d'une seule pièce, un lingot recuit, sera laminé à la main, d'une extrémité et de l'autre pour ainsi diminuer les deux côtés formant le corps de bague et laissant le centre du lingot plus épais devenant la table de la chevalière ou la partie recevant les diamants qui seront sertis avec des griffes, des brides ou avec un serti grains.

TRÉFILAGE

À partir d’un lingot de forme allongé, le tréfilage, avec deux rouleaux d’acier cannelés tournant en sens inverse, permets d’obtenir des fils bruts qui seront ensuite tirer dans diverses filières pour produire des fils pouvant servir à faire des anneaux, des bélières, des corps de bague, des bracelets, de la chaine, des griffes, des sertissures, de la tige filetée.

LAMINAGE

Le laminage se fait toujours dans la même direction et il devra obligatoirement réduire au minimum un peu plus de deux fois l’épaisseur de départ du lingot afin d’obtenir des plaques résistantes et de pouvoir s’en servir sans crainte dans les prochaines étapes de la mise en forme, autrement le métal risquerait fort de se fracturer. Ne pas prendre au sérieux cette étape ne pourra mener qu’à une très désagréable surprise.

RECUIT

Le recuit devra intervenir si l’on doit changer de direction en cours de laminage, ou pour toute autre étape suivante nécessitant des forces appliquées dans de nouvelles directions.

Ce sera aussi souvent l’occasion de mettre le bijou dans le déroché, un mélange de neuf parties d’eau et d’une partie d’acide sulfurique, il en ressort propre et de couleur régulière, ce qui est un avantage pour très bien voir la trace que feront les prochains outils sur le métal.

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Pendentif en or 750/1000 avec un saphir et quatres diamants

MISE EN FORME

TRACÉS ET MESURES

Avant de tailler une pièce dans un plané, il faudra tracer sur le métal très précisément et d’un seul trait, soit avec un réglé et une aiguille d’acier, soit avec un compas ou encore avec un gabarit comme guide. Pour certaines pièces un dessin sera fait directement sur le métal, avec plume et encre de chine protégé par un vernis à ongle à séchage rapide, et oui.... Plus le tracé sera précis, moins il y aura de limailles perdues par le limage qui suivra et plus vite se fera le travail, avec une cote exacte et conforme au projet..

DÉCOUPAGE

La cisaille permet de couper rapidement une longueur ou un premier morceau de plané, mais c’est avec une scie fine, en général 3/0, tenue à angle droit, que se fera la grande majorité des découpages.

Se pose alors la question suivante, la scie doit-elle enlever complètement le trait, le toucher ou le frôler, à l'extérieur ou à l'intérieur ? En fait cela dépendra à la fois de la bonne position du tracé, de certaines étapes à suivre, d’une latitude nécessaire à certains ajustages et même d’une manière personnel d’interpréter le bijou, la mesure étant alors comme une partition nuancée par le musicien.

Certaines petites pièces rondes seront aussi découpées à l'emporte pièce, une ou deux coup de marteau et une petite rondelle sera produite sans limailles aucunes, ce sont donc des opérations très économes.

Les pièces découpées pourront être de formes longues pour les bagues et anneaux, de formes circulaires pour des pendentifs, emboutis pour leurs donner du volume et ensuite ajourés et gravés, en forme de rondelle pour produire des sertissures et alliances sans aucune soudure, méthode qui permets de construire en très grande sécurité des bases auxquelles il sera facile d’ajouter tout autres éléments par des soudures solides.

PLIAGE

C’est à l’étape du pliage que l’on saura vraiment si le métal a conservé ses qualités de malléabilité sans rompre, sans fissures aucunes.

Pour les simples bandes, le pliage se fera souvent avec une pince dont l’intérieur est recouvert de cuivre pour ne pas marquer la surface, il se fera aussi avec des bouterolles et des dés à emboutier existant tous deux soit en bois soit en acier.

Souvent aussi la mise en forme ronde d’un anneau pour fabriquer une bague ou une alliance se fera avec l’aide d’un appareil qui sert normalement à agrandir ou à diminuer les bagues.

Dans certains cas, comme pour une chevalière en or massif, il faudra utiliser des marteaux lourds type construction et même parfois une masse de dix livres permettra de plier facilement des épaisseurs de plus de quatre millimètres.

Il existe divers support pour forcer le métal à adopter une courbe ou une forme bien précise, des tas en acier, des triboulets, grande tige d’acier conique couvrant la plupart des grandeurs de doigt, des dés à cambrer, bloc d’acier avec petites et grandes creusures en courbe ou en angle droit, et rien n’empêche de fabriquer soi-même de petits outils d’acier avec des formes vides pour y forcer le métal.

EMBOUTISSAGE

L’emboutissage est un pliage dans toutes les directions, en général de forme ronde, mais rien n’empêche de produire des formes ovales ou mêmes très complexes à l’aide des matrices males et femelles,

LIMAGE

La lime permet non seulement de diminuer la dimension d’une pièce en largeur, en longueur pour en arriver à respecter le tracé exact du motif à fabriquer. Les limes ont toutes sortes de formes, plates, rondes, triangles, feuilles de sauge, dos d’âne..la lime pas le bijoutier, et.... les limes coulisses rarement employées mais irremplaçables pour ajuster facilement et parfaitement des griffes autour de la base d’un chaton, sur les bords d’une bague, avec un angle pour faire des paniers de bagues entourages.

GRAVURE

Les échoppes sont des outils qui enlèvent le métal en traçant des gorges dans le métal, ces traces peuvent donner des effets de texture et de surface, rester brillantes ou devenir mates, parès recuit ou soudure, ou tracer des lignes figuratives. Dans cette technique aussi les possibilités sont infinis, et elles participent à modifier le volume du bijou.

CISELAGE

À la différence de la gravure, le ciselage qui se fait à l’aide d’un marteau et de ciselets n’enlève pas de métal, en réalité le métal est comprimé sur lui-même et s’enfonce pour laisser voir le dessin voulu par le ciseleur.

L’expression, finement ciselée, est donc très souvent mal utilisée, car la plupart du temps elle se veut un compliment pour un objet ou un bijou ajouré et rempli de détails du la plupart du temps à de la gravure.


SOUDURE

La soudure a pour rôle de fusionner fermement deux surfaces de métal entre elle, pour cela il faudra absolument que les deux pièces atteignent des températures identiques et que la soudure fonde de belle manière comme le ferait une goutte d’eau se répandant par capillarité entre les deux surfaces.

Un excès de soudure ne sert à rien. Une soudure discrète, avec des surfaces de contact bien pensés et bien ajustés seront gage de solidité et d’esthétique. La présence d’une soudure mal faite en dira long sur la qualité général d’un travail et ce dans tous les domaines.

ÉMERISAGE

Le papier d’émeri, matière ayant une dureté de 9 égale au corindon, ce qu’il est d’ailleurs, existe en divers grosseurs de grain. Très gros, on a l’impression de se servir d’une lime, très fin, comme le 1500, le doigt glisse sur la surface comme sur une peau douce. On trouve ce dernier facilement chez les quincailliers qui vendent de outils pour les carrossier de voiture, un bijouteir a toujours intérêt à se promener chez tout type de marchant d’outils.

POLISSAGE

Même si la polissage, si bien fait, ne modifie que de manière très infime le volume d'un bijou, il n'en reste pas moins une étape extrèmement importante, car du polissage dépendra l'aspect qui sera retenu au premier coup d'oeil.

Le polissage doit être la continuité de ces gestes de mises en forme et de scuplture du métal précieux, il devra aussi apporter une douceur pour le regard et le touché.

Prendre un bijou dans ses mains doit être une expérience sensuelle, il ne doit rester comme perceptions que de la beauté, la densité et un volume plein de charme et en plus, si le bijou est vraiment réussi, une confiance s'installera petit à petit dans le coeur, et ce sont cette qualité et cette confiance qui pourront supporter à long terme le poids des sentiments d'amour, avec en tête tous les souvenirs et respects pour les humains qui ont été les acteurs de cet échange.


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Alliance en argent 925/1000 d'une seule pièce et sans soudure


Après réflexions et toutes ces écritures, je me demande si ce n’est pas le cerveau qui déforme bien avant et bien plus que les outils.

On entends souvent dire : '' Tu déformes tout !..... il doit donc y avoir du vrai là dedans, même pour les bijoutiers qui font leur travail entièrement à la main.

Belle journée, bon travail et soyez heureux et curieux de tout, observez attentivement les lignes qui composent tout ce que vous voyez, il s'y cache toutes les informations utiles pour créer, dessiner et fabriquer tout ce qui est bon pour l'homme, celui qui mérite parfois un h majuscule.

Michel Zimmermann
Artisan
Québec le 20 octobre 2008


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